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PROJET "RÉSEAUX SOCIAUX ET CYBER-HARCÈLEMENT, EN MILIEU SCOLAIRE ET DANS LA VIE QUOTIDIENNE"

lundi 11 mai 2015

le lundi 1er juin 2015 à 19 heures, la conférence sur le cyber-harcèlement s’est tenue salle du Pressoir à LA CHAPELLE DE GUINCHAY. Point d’orgue d’un projet de grande ampleur.

L’épais dossier de prévention contre les réseaux sociaux, initié par le conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) de la communauté de communes du Mâconnais-Beaujolais trouvait, lundi soir, son point d’orgue. La salle du Pressoir accueillait en effet quelque 70 personnes, élus, employés communaux et parents des communes alentours, pour une conférence sur les réseaux sociaux et le cyber-harcèlement, en milieu scolaire et dans la vie quotidienne.

Une opération qui fait suite aux séances d’information auprès des 154 élèves de 6e du collège Condorcet de La Chapelle-de-Guinchay, organisées conjointement avec l’Education nationale et l’association E-Enfance.

Victor Portier, l’intervenant de l’association, s’est attaché à décrypter les réseaux sociaux et leur mode de fonctionnement, les modes de consommation des jeunes, qui, "en 10 ans, a explosé". "Un adolescent de 4e passe en moyenne 5 heures par jour sur un écran tout confondu, deux heures avant l’école, et trois heures le soir". Des chiffres qui ont fait bondir certains parents.

Réseaux sociaux et jeux en ligne étant les activités prépondérantes. "Il faut poser des limites pour que cela ne devienne pas excessif", préconisait Victor Portier, tout en insistant sur le fait d’en parler avec les jeunes afin de trouver un terrain d’entente. "Il faut qu’ils réfléchissent aux conséquences et leur rappeler qu’ils n’ont pas besoin de s’exposer pour vivre."

Brigitte Trochet, coordinatrice au comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté de la direction des services départementaux de l’Education nationale, a rappelé la stratégie du ministère de l’Education nationale depuis 2011.

Face "à ce système très complexe à déconstruire", Mme Bamet, DDEN, insistait sur le fait d’aider "l’enfant à ne plus être victime". "Il faut identifier le problème sans dramatiser mais sans minimiser". Rappelant l’importance d’une action comme celle-ci pour sensibiliser les adultes pour qu’ils soient aptes à réagir.

Le lieutenant-colonel de gendarmerie Aymeric Sauvignet et son collègue de La Chapelle ont enfin rassuré les présents : "On n’a pas eu de grandes affaires à traiter ici. Quand les gens viennent nous voir, c’est surtout pour régler le problème et non porter plainte. Un rôle de médiateur en fait. On leur conseille maintenant de nouer le contact…"


Voir en ligne : Lien vers l’association de prévention e-Enfance

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